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 Caïn Godchild - Chef des Insurgés

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MessageSujet: Caïn Godchild - Chef des Insurgés   Caïn Godchild - Chef des Insurgés I_icon_minitimeVen 16 Oct - 11:46

Exemple d'ouverture 1 :

Comme à son habitude, Caïn avait une nouvelle fois passé sa nuit à oeuvrer sur son grand projet, un appareil qui compléterait celui dors et déjà créé, une machine capable d'ôter l'immortalité à ceux qu'il nommait "créatures", ceux qui n'auraient jamais du exister : les anges et démons. Voilà deux semaines qu'il n'avait quitté son atelier au siège de la rébellion et pourtant, rien n'avançait. Outre celle de sa patience, le scientifique ne voyait guère la fin venir. Il en venait à se demander s'il arriverait à ses fins un jour, mais ces pensées furent bien vite chassées. Il ne lui était pas permit de douter. Il y arriverait, coûte que coûte, il le fallait, il le devait.
 
      Obstiné, l'homme courroucé désormais et d'humeur particulièrement houleuse, décida pourtant de s'accorder quelques instants, pour s'éclaircir les idées. Une trêve en quelque sorte...
 
      Les choses n'allaient décidément pas en son sens... À peine eut-il quitté son laboratoire où il était longtemps resté cloîtré, qu'il eut vent d'une nouvelle qui, si sa machine avait été terminée, aurait dû le réjouir. Des immortels avaient été détectés dans les rues de New York. Fronçant les yeux, sa colère monta d'un cran. Ses muscles se contractèrent, sa mâchoire se refermant et ses poings étaient tant serrés que ses phalanges en blanchissaient. Il fit malgré lui, grincer ses dents. Il ne pouvait les laisser aller et venir à leur guise. De quel droit osaient-ils intervenir sur leurs vies ? Souhaitaient-ils simplement les narguer ? Se pensaient-ils réellement supérieurs aux hommes ? Caïn leur prouverait que non. Il leur démontrerait que les êtres humains leur étaient supérieurs à bien des égards. Il leur ferait payer et cela, d'une manière ou d'une autre.
 
      Comme les cafards, lorsqu'ils en écrasaient un, trois autres arrivaient, il leur fallait cette machine. Le temps pressait.
 
      Un grognement s'échappa de sa gorge, il venait de donner l'ordre qu'une réunion ait lieu sur l'instant.
 
      Contrarié, ses projets bousculés par cette machine qu'il ne parvenait à mettre au point, les bras croisés sur le torse, le visage refermé, le scientifique avançait décidé vers la salle de réunion, avalant les couloirs silencieusement. Il avait toujours été silencieux, peu bavard, avare de paroles, mais ses pairs voyaient dans ses prunelles d'encre qu'il était hors de lui et sur le point d'exploser. Arrivant dans ladite salle de réunion, il prit sa place en bout de table, présidant ses comparses. Il ne desserrait toujours pas la mâchoire et l'ambiance transpirait de tension.
 
      Il leur faudra frapper fort et Caïn le savait. Il réfléchissait alors que pas un murmure dans la pièce ne s'élevait. Ils ne pourront encore leur priver d'immortalité, mais leurs pouvoirs... Il les leur dérobera. Le scientifique avait besoin de nouveaux cobayes qui plus est. Pour mener ses projets à terme, il lui fallait tester les effets de chaque réglage sur les immortels et en observer les résultats. Un bras contre son torse, l'autre replié, tenant entre son index et son pouce, son menton, il n'avait toujours pas prononcé le moindre mot à l'attention de son auditoire encore incomplet. Pas même un regard ne leur fut accordé.
 
      Vingt minutes à peine c'étaient écoulées depuis qu'il avait apprit leur proximité et enfin, le dernier convoqué pénétra dans la salle de réunion. Le silence qui régnait le fit presque se sentir de trop. Ce ne fut que lorsqu'il prit place que Caïn releva enfin le regard vers son auditoire. Comme s'il en prenait un malin plaisir, il laissa encore quelques minutes s'écouler avant d'enfin prendre la parole :

 
      « Vous savez tous pourquoi vous êtes ici. Combien sont-ils exactement ? Je veux des nombres, des positions exactes, que font nos analystes ?! Secouez-vous un peu ! »
 
      La voix du scientifique était chargée d'autorité et dénotait tant son agacement que sa colère. Habitués à ses humeurs houleuses lorsqu'il s'agissait des immortels, ses hommes ne lui en tenaient pas rigueur. Ils ne savaient pas pourquoi tant de haine et de colère, mais ils savaient cependant qu'elles n'étaient pas à leur encontre. Sinon, pourquoi veillerait-il à ne jamais laisser un homme derrière lui sur le carreau et pourquoi s'inquiéterait-il pour leur sécurité ?
 
      Rapidement, les données furent révélées à Caïn. Celui-ci consulta les papiers En observant de nouveau le silence. Tentant d'effacer de sa voix son état d'esprit actuel, sans relever de nouveau le regard, il interrogea de nouveau :

 
      « Combien d'homme avons-nous de disponible ? »
      « Six, tout au plus... »
      « Je vois... Et ils sont deux, mais peut-être y en a-t-il de caché. Avez-vous songé qu'il puisse s'agir d'un piège ? »

 
      Caïn, malgré sa colère, n'était pas de ceux à foncer tête baissée. Il préférait analyser. Risquer la vie de ses hommes inutilement, n'était, à ses yeux, pas envisageable. Sa paranoïa avait par chance, plusieurs fois, évité le pire.
 
      Il observait le terrain. Les immortels étaient trop proches de leur siège, cela ne lui plaisait guère. Ils devraient user de ruses pour ne pas éveiller les soupçons quant à leur position. Les lieux étaient trop dégagés, ça ne lui semblait que trop beau. Il leur faudrait contourner la zone pour arriver par le flanc Est. Il consulta les plans des égouts pour situer le meilleur moyen d'arriver jusqu'à eux sans se faire repérer, mais surtout, la manière d'y parvenir avec un risque minimum.

 
      « Leur potentiel a-t-il pu être évalué ? »
      « Non hélas, nous manquons d'informations. Ils n'ont encore jamais été aperçus, ils ne sont pas dans notre base de donnée. »
      « Je vois... »

 
      Le scientifique réfléchissait encore. Son courroux lui dirait de foncer tout de suite sans chercher plus loin, mais son esprit l'en préserve, fort heureusement. Les discutions durèrent quelques minutes encore, jusqu’à ce que finalement, la décision finisse par tomber :
 
      « Il nous les faut. J'ai besoin d 'eux et en pas trop mauvais état si possible. Nous allons nous diviser en trois. Arthur et Sebastian, vous serez avec moi. Nous passerons par les égouts pour les contourner. Adrien et Emilie, vous les contournerez très largement, ils ne doivent pas savoir que notre siège est par ici. Vous détournerez leur attention en arrivant par l'Est. Soyez prudents, nous ne les avons peut-être pas tous vu. Quant à vous Cypriän et Antoine, vous les prendrez à revers. Lorsque leur attention sera détournée, nous cinq, nous leur tomberons dessus. Vous les épuiserez, je leur prendrai leurs pouvoirs et nous les ramènerons dans l'annexe. On ne leur laisse aucune chance de nous avoir, je ne veux aucune bavure, aucune perte. Au moindre doute quant à leur nombre, on lève le camp. Le terrain est trop dégagé pour que ce soit “normal” alors soit nous avons à faire à de parfaits idiots, soit c'est un piège. Pas de héros, c'est bien compris ? N'oubliez pas que tous les héros de légende sont des morts. Allez vous préparer, dans dix minutes, je vous veux tous dans le sas de sortie ! »
 
      Sans attendre, Caïn quitta la salle de réunion pour rejoindre ses quartiers et se préparer. L'inquiétude était une chose qui se transmettait et dans le cas présent, il était réellement inquiet, aussi, il préférait ne pas risquer que ses hommes s’en imprègnent et s’écarter d’eux, le temps de se reprendre. Des immortels autant à découvert, ça ne sentait pas “bon”. Quelque chose ne tournait pas rond. Il espérait une nouvelle fois se montrer bien trop paranoïaque et préférait occuper son esprit à autre chose... Du moins essayer de songer à autre chose.
 
      Il lui fallait ces deux créatures pour poursuivre ses recherches. Il n'en avait plus à disposition depuis plusieurs semaines. Elles lui faisaient cruellement défaut. Comment diable pourrait-il trouver les bons réglages s'il ne pouvait tester son appareil ? C'était impossible. Il était certain de toucher au but pourtant... Oui, ces deux immortels, il les lui fallait absolument.
 
      S'équipant, s'armant, quittant ses effets confortables et larges, il prit “l'uniforme” afin d'être plus libre dans ses mouvements. Son arme à la taille, sa machine à la main, il était fin près. Huit minutes s'étaient écoulées et il se trouvait à présent dans le sas avec Arthur. Un signe de tête en guise d'encouragement, et de nouveau, le silence régnait. Un à un les autres hommes arrivèrent. L'heure était venue...
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MessageSujet: Re: Caïn Godchild - Chef des Insurgés   Caïn Godchild - Chef des Insurgés I_icon_minitimeVen 16 Oct - 11:48

Exemple d'Ouverture 2 :


 Une semaine… Cela faisait maintenant une semaine qu’Armand n’avait plus quitté son atelier oeuvrant sur son obsession nouvelle : bâtir une machine complétant celle qu’il avait construite. La première dérobait les pouvoirs des immortels, la seconde allait donc devoir les priver de leur immortalité. Plus qu’une simple obsession, il s’agissait à présent de sa raison d’être. Qu’en serait-il alors lorsqu’enfin, il parviendrait à ses fins ? Aurait-il d’autres desseins ? Le scientifique ne se posait pas encore toutes ces questions, il ne s projetait pas aussi loin tant qu’il n’aurait pas achevé la tâche qu’il s’était lui-même imposé.
 
Cette semaine, le sommeil était venu l’embrasser bien malgré lui et d’épuisement, il avait fini par succomber à ses charmes, glissant dans les draps de Morphée alors qu’il se trouvait encore à œuvrer. Son réveil fut chaotique. Il s’était endormi la nuque brisée et déjà les douleurs de sa position se firent sentir. Plus encore, il n’était guère de bonne humeur en franchissant la porte sécurisée de son atelier. La raison ? Il n’avait toujours pas terminé ce qu’il avait commencé. Il piétinait sur place. Bien sûr, il savait qu’accomplir sa quête nouvelle ne serait pas chose aisée, cela ne l’avait d’ailleurs pas effrayé, mais à présent il manquait de “matière première”. Les cobayes lui faisaient défaut cruellement. Le calibrage, le dosage, les réglages les plus rudimentaires… tout ceci était hors de sa portée tant qu’il n’avait entre ses mains, aucun immortel sur qui essayer. Comment diable pourrait-il trouver les bons réglages s'il ne pouvait tester son appareil ? C'était impossible. Il était certain de toucher au but pourtant, la difficulté sans créatures pour ses expérimentations, était immense.
 
Vêtu de son costume marron, de sa chemise ocre et, comme toujours, soigneusement coiffé, Amant quitta enfin son atelier. Obstiné, l'homme courroucé désormais et d'humeur particulièrement houleuse, décida pourtant de s'accorder quelques instants, pour s'éclaircir les idées. Une trêve en quelque sorte...
 
Avalant lentement les couloirs du siège des rebelles, il affichait un visage fermé, n’invitant guère à converser. Contrarié, ses projets bousculés par cette machine qu'il ne parvenait à mettre au point, les bras croisés sur le torse, la mâchoire crispées, pas un son ne quittait ses lèvres. Il était habituel pour ses hommes de voir Armand si contrarié, s’ils ne lui en tenaient pas rigueur, ils ne cherchaient pas non plus à mener une quelconque conversation.
 
Fin stratège, ce fut vers l’une des sorties indirectes du siège qu’il se dirigea. Celle-ci traversait les sous-sols de la ville et débouchait bien loin de leurs locaux. En paranoïaque digne de ce nom, il était persuadé qu’en s’affichant à un ou deux kilomètres du quartier général, on ne pourrait remonter jusqu’à eux. Jamais il n’empruntait la “grande” porte, bien trop à découvert à son goût. Certains le voulaient bien trop suspicieux, faisant usage plus que de raison, de la discrétion, pourtant, jamais encore ils n’avaient été infiltrés depuis que ces mesures drastiques avaient été imposées.
 
Jugeant qu’un peu d’air frais serait le bienvenu et lui permettrait de s’aérer et pensées et peut-être également, de trouver une solution provisoire quant à son problème, il déambulait dans les rues sans réellement avoir une destination à l’esprit. Finalement, ce fut en passant devant un stand de hot-dog – tiré de ses pensées par l’odeur - qu’il réalisa ne pas s’être alimenté depuis presque trois jours. L’esprit ne pouvait être clair si l’estomac restait vide. Aussi, le plus naturellement du monde, Armand se mêla à la foule – chose particulièrement rare – qui se pressait déjà autour du marchand.
 
Hommes, femmes et enfants autour déjà criaient presque, infligeant une cacophonie difficilement supportable pour le scientifique privilégiant le calme. Les corps pressés les uns contre les autres lui étaient détestables. Il n’avait jamais apprécié le contacte physique s’il ne le provoquait pas lui-même. Aussi, s’imposer cette “violence” lui était particulièrement pénible, si bien qu’il préféra renoncer et attendre à l’écart que la cohue s’essouffle et se dissipe d’elle-même.
 
Le temps continua sa course folle alors que le scientifique déjà s’en était retourné à ses pensées. Combien de temps c’était-il écoulé ? Il n’en avait pas la moindre idée. Lorsqu’il s’égarait dans ses réflexions silencieuses, il perdait toute notion de temporalité. Ce fut le silence retrouvé qui le fit quitter ses pensées. La foule s’était dispersée à présent. Sur les bancs, déjà certains dévoraient leur pitance avidement. Soulagé par cette “solitude” fraîchement retrouvée, il prit le parti de cette fois se procurer cette fois ce dont il avait besoin pour se sustenter. La commande passée par quelques mots brefs et clairs – toujours aussi avare de paroles – le scientifique observa silencieux les conditions de préparation. L’hygiène faisait cruellement défaut et c’était loin d’être à son goût. Armand était à cheval sur certains détails qui pourtant pouvaient sembler dérisoires. Il s’abstint de tout commentaire néanmoins, recevant le hot-dog sans moutarde ni mayonnaise et paya au vendeur la somme qui lui était due.
 
Non loin de là, se trouvait un parc, ce fut là-bas, au pied d’un arbre, assis sur une racine après en avoir évalué la propreté ou nous une bonne minute durant, qu’il prit place. Une autre minute s’écoula pendant qu’Armand examinait la pitance qu’il tenait entre les doigts. Finalement, résigné, il se laissa surprendre par le goût qu’il craignait fétide mais qui, en réalité, était tout à fait convenable.
 
Sustenté, il choisit de rester sur place pour observer la vie s’écouler alors qu’il se trouvait en marge. Cela n’avait rien de mélancolique, mais dans l’observation naîtrait peut-être l’idée.

 
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MessageSujet: Re: Caïn Godchild - Chef des Insurgés   Caïn Godchild - Chef des Insurgés I_icon_minitimeVen 16 Oct - 11:50

Exemple d'Ouverture 3 :

Le soleil déjà retirait ses rayons bienfaiteurs lorsque Armand s’aperçu être toujours dehors. La fraîcheur, l’humidité tombante et la luminosité déclinante suffirent cette fois à le tirer de ses pensées alors que plusieurs heures durant, il était resté là, assis sur un banc, jambes croisées, le menton prisonnier de son pouce et de son index, le coude appuyé sur son autre bras, et le front plissé marquant l’état de réflexion dans lequel il se trouvait. Lorsque le scientifique s’égarait dans ses calculs, il n’était pas rare qu’il perde la notion de l’espace et du temps. C’était d’ailleurs coutumier pour cet homme.
 
Revenant à la réalité, il balaya les alentours de son regard, comme s’il cherchait à se souvenir de l’endroit à il se trouvait. Armand avait “quitté” ce monde pour rejoindre, encore une fois, celui qui lui appartenait et dont il refusait la clef à quiconque. Il réalisa alors qu’il se trouvait toujours dans le parc de la ville. L’heure était venue pour lui de rentrer. Ses absences – bien que répétées ces temps-ci – si elles étaient trop longues, avaient tendance à inquiéter ses hommes les plus “proches” de lui. Sa décision fut donc vite prise, il s’était absenté depuis de trop longues heures.
 
De nouveau sur ses jambes, le rebelle se mouvait de nouveau, d’une statue, il redevint ainsi homme.
 
Comme toujours, en digne paranoïaque, ses pas ne le guidèrent pas vers le chemin le plus court afin de rentrer au siège de la rébellion, mais par un détour lui permettant de semer d’éventuels poursuivants. Ses précautions pouvaient paraître disproportionnées, mais il les jugeait nécessaires. D’ailleurs, aucun incident n’avait été à déplorer grâce à cette habitude. Parfois, son regard courrait par dessus son épaule afin de s’assurer de ne pas être suivit.
 
Les rues furent rapidement avalées, mais ses pas se mirent à ralentir lorsqu’il mit le pied dans une rue jalonnée par quelques restaurants. La faim n’était pas une notion qu’il possédait. Son mode de vie lui en avait fait oublier la sensation, si bien qu’il ne s’alimentait non pas par plaisir ou bien envie, mais par dépit et besoin. Sur les terrasses, quelques couples et amis se restauraient. Armand consulta sa montre et constata que déjà la soirée était bien avancée. S’il souhaitait œuvrer cette nuit, il lui faudrait reprendre des forces. Se restaurer s’imposait donc…
 
De ce fait, il prit place à une table en terrasse éloignée de celles qui se trouvaient déjà occupées. Sans un mot, il s’installa. Un simple hochement de tête silencieux servit de remerciement lorsque le serveur vint lui apporter la carte. Il ne changerait jamais, bien trop avare de parole pour être sociable. Le jeune homme lui demanda s’il souhaitait un apéritif et, une nouvelle fois, ce fut un mouvement de tête qui lui fut délivré, mais cette fois, à la négative. Armand n’appréciait aucun alcool. Ils avaient toujours embrouillés ses pensées, perturbés ses réflexions.
 
Une fois seul, il s’adonna à l’un des rares vices – outre l’orgueil et la haine – auquel il s’adonnait bien volontiers. De sa poche intérieure, il tira un étui à cigarettes et l’une d’elles rejoignit ses lèvres. Un petit briquet argenté servit au scientifique pour allumer le précieux bâton à cancer. Méthodiquement, Armand rangea ensuite ses effets, pour consulter enfin la carte.
 
Il ne possédait plus réellement le goût et quoi qu’il choisisse, cela le laissait indifférent. Tout ce qu’il exigeait, c’était que quoi qu’il ingère, cela soit présentable. Prenant une bouffée sur sa cigarette et la fumée la fumée, il restait – bien que dans un restaurant – tendu perdu entre ses réflexions concernant ses projets, et le choix de sa pitance pour se sustenter.
 
Vint alors une ombre proche de lui, ne sachant de qui il s’agissait et pourtant persuadé qu’il ne s’agissait que du serveur, le scientifique ne releva guère le regard vers sa provenance. Les yeux toujours rivés sur le menu, il finit enfin par laisser sa voix s’élever :
    – Je prendrais un croque-monsieur accompagné de pommes vapeur avec une salade sans sauce et pour finir, un café bien noir.
Refermant la carte toujours sans accorder la moindre attention au propriétaire de l’ombre désormais immobile, il observa le silence tout en reprenant le fil de ses pensées, la cigarette se consumant entre ses doigts…
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